FONDATION ATELIERS D’ART DE FRANCE – Prix Le Créateur – Simone Pheulpin

UN MONDE DE PLIS

Une exposition de Simone Pheulpin,
lauréate du Prix Le Créateur de la Fondation Ateliers d’Art de France
à la Chapelle expiatoire, du 10 novembre au 16 décembre 2017

Pour simone pheulpin, artiste textile fondamentalement originale, le pli est un langage, son langage. ses bandes de tissu écru inlassablement empilées, pliées, font naître des sculptures organiques qui racontent le regard, intense, profond, émerveillé que simone pheulpin porte sur la nature et transcrivent avec une infinie poésie sa vision du monde.

en lui décernant, en sa seconde édition en 2015, son prix le Créateur, reflet d’une démarche et d’un savoir-faire emblématique, la Fondation Ateliers d’Art de France a pris le parti de mettre en lumière une technique personnelle inédite et sans équivalent, dont les possibilités de mise en œuvre semblent infinies, à la mesure de la créativité de l’artiste. L’exposition qui en découle, Un monde de plis, retraçant 30 ans de travail, aura pour écrin la Chapelle expiatoire à paris, dont l’espace et les décors viendront en écho des œuvres contemporaines de la sculptrice textile.

 

ATELIERS D’ART DE FRANCE OB’ART Paris et Bordeaux – 24-26 novembre 2017

EN 2017, LE SALON OB’ART BORDEAUX FÊTE SES 10 ANS ET A LIEU POUR LA PREMIÈRE FOIS EN MÊME TEMPS QUE LE SALON OB’ART PARIS!

À chaque édition, c’est un événement majeur pour la création d’art : les salons métiers d’art Ob’Art reviennent en automne à Bordeaux et Paris.
Rendez-vous les 24, 25 et 26 novembre 2017.

Organisé pour la première fois il y a exactement dix-huit ans par Ateliers d’Art de France, le syndicat professionnel des métiers d’art, le Salon des Créateurs et des Ateliers d’Art, rebaptisé Ob’Art, s’inscrit comme la vitrine du savoir-faire des artisans créateurs. Décliné trois fois par an à Paris, Bordeaux et Montpellier, l’événement Ob’Art est désormais le rendez-vous incontournable des professionnels et collectionneurs, mais aussi du grand public toujours plus nombreux. En 2016, Ob’Art Bordeaux accueillait dans les allées du Hangar 14 plus de 6 600 visiteurs et Ob’Art Paris ouvrait les portes de l’Espace des Blancs Manteaux à près de 17 000 personnes. Preuve de l’engouement pour ces salons annuels des métiers d’art qui se tiendront pour la première fois,
au même moment, du 24 au 26 novembre 2017.

OB’ART, CARREFOUR DES ARTISANS CRÉATEURS À PARIS, BORDEAUX ET MONTPELLIER

Avec plus de 80 exposants attendus pour cette 10ème édition, Ob’Art Bordeaux renouvelle son intention de mettre l’accent sur la création locale et régionale. Dorénavant le salon s’inscrit dans l’agenda culturel de la ville, mais aussi de la région Nouvelle-Aquitaine. Que ce soit à Bordeaux ou à Paris, des créateurs venus de la France entière et soigneusement sélectionnés par un jury d’experts pour leur créativité et l’originalité de leurs créations seront présents. Et par souci de diversité, de nombreux métiers de l’artisanat d’art seront représentés : céramistes, ébénistes, bijoutiers, maroquiniers, sculpteurs sur cuir, verriers, créateurs textiles, bottiers, couteliers, et tant d’autres…

DES SALONS PLACÉS SOUS LE SIGNE DE L’ÉCHANGE ET DE LA RENCONTRE

Au-delà de l’opportunité d’acquérir des pièces uniques ou en petites séries de qualité, façonnées à la main et disponibles dans une large gamme de prix, Ob’Art se veut aussi un lieu d’échanges et de rencontres entre artisans créateurs et visiteurs en quête d’authenticité. À Bordeaux, petits et grands venus en famille pourront découvrir dans une ambiance conviviale et chaleureuse, les savoir-faire des métiers d’art à travers de nombreuses animations, démonstrations et expositions. Des ateliers proposés gratuitement par des exposants soucieux de partager et transmettre leur passion et leurs techniques. De quoi susciter des vocations chez les plus jeunes et peut-être même des reconversions !

ATELIERS D’ART DE FRANCE – SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL – 2 au 5 novembre 2017 – Carrousel du Louvre

PATRIMOINE ET TOURISME CULTUREL :
DE NOUVEAUX ENJEUX AU SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL

Après le thème des « chantiers remarquables du patrimoine » en 2016, le Salon International du Patrimoine Culturel aborde, pour sa 23ème édition, celui du « Tourisme Culturel ». Un sujet dans l’air du temps, au centre des préoccupations de nombreux exposants qui l’abordent de manière active et renouvelée.

Avec environ 83 millions de visiteurs en 2016, la France reste la destination préférée des touristes étrangers. En effet, le pays possède une offre culturelle diversifiée, au sein de laquelle les patrimoines naturel, matériel et immatériel du pays jouent un rôle déterminant. Ses paysages d’exception, ses innombrables monuments et sites de caractère, son art de vivre incomparable et l’histoire singulière de ses régions en font un territoire unique et envié. Grâce à leurs savoir-faire réputés et à leurs missions d’envergure, les 340 exposants – artisans d’art, institutions et collectivités – œuvrent naturellement à redynamiser l’attrait culturel du patrimoine hexagonal. Focus sur quatre acteurs ayant à cœur d’en valoriser les richesses, et ainsi de favoriser la croissance du « Tourisme Culturel ».

 

 

La Piscine. Musée d’art et d’industrie André Diligent

ROBERT POUGHEON (1886 – 1955). Un classicisme fantaisiste.

14 octobre 2017 – 7 janvier 2018

Artiste éclectique, peintre et dessinateur prolifique, Robert Pougheon (1886-1955) pratiqua aussi bien le paysage, le portrait, la nature morte que le grand décor, sacré ou profane, privé ou public. Fortement influencé par Ingres, Puvis de Chavannes mais aussi par les recherches cubistes, éminent représentant de l’Art déco, rattaché à l’école des néo-davidiens réunis autour de Dupas, Pougheon développe un style très personnel et aisément reconnaissable par son souci de la ligne et des volumes, mais surtout par sa manière de styliser, voire de géométriser, les formes et par la fantaisie de ses compositions qui l’inscrit dans une filiation surréaliste. Le musée de Roubaix conserve un fonds de référence sur l’artiste. Le pivot de cette collection est une grande toile intitulée Le Serpent (fantaisie), exposée au Salon de la Société des artistes français en 1930. Autour de ce dépôt consenti par le MNAM en 1990, La Piscine présente et publie une sélection des plus beaux dessins de cette exceptionnelle collection constituée de plus de 1050 œuvres sur papier.

MusVerre – Sars-Poteries

UNE PASSION PARTAGÉE, LA COLLECTION DE GIGI ET MARCEL BURG

Du 7 octobre 2017 au 4 mars 2018Marcel Burg et son épouse Germaine sont respectivement décédés, le 3 septembre 2016 et en décembre 2015. Dans un testament autographe, Monsieur Burg a fait prendre les dispositions nécessaires pour le legs particulier de sa collection au bénéfice du MusVerre, sans condition particulière.Le couple Burg a commencé à collectionner des oeuvres du Studio-Glass en 1983. Leur collection réunit 82 pièces en verre datant des années 1983 à 2007. Elle rassemble des oeuvres majeures d’artistes de renommée internationale tels que Libensky-Brychtova, Matous, Vanderstukken, Zembok, Mares, ou encore Tom Patti. Cet ensemble est très complémentaire de la collection du MusVerre tant par la période concernée que par les artistes représentés. On y trouve notamment des pièces d’artistes importants dont le musée ne possède encore aucune oeuvre. La collection Burg permet également de mieux appréhender le parcours d’artistes dont le musée possède déjà des oeuvres en les illustrant par des pièces d’époques différentes ou par des pièces d’époques similaires qui peuvent entrer en dialogue avec les oeuvres du MusVerre.

Musée de Flandre – Cassel

LA FIGURE OU LE REFLET DE L’ÂME
Du 7 octobre 2017 au 1 avril 2018

Depuis le Moyen Âge, l’économie flamande se distingue par une bourgeoisie extrêmement dynamique qui s’enrichit grâce à un commerce florissant. Pour affirmer son statut social, elle a recours au portrait. Attachés à retranscrire la réalité, les peintres flamands feront de ce genre une spécialité et ce dès le XVe siècle. Au-delà des apparences, le portrait offre aussi l’opportunité à l’artiste de capter des émotions plus intimes, de révéler une personnalité, de chercher dans les sillons des rides le reflet de l’âme.

Cette exposition est réalisée en co-production avec le musée des Beaux-Arts de Dunkerque, qui est fermé depuis avril 2015.

Musée départemental Matisse – Le Câteau Cambrésis

MATISSE GODON – NEW-YORK – TAHITI

L’architecture du rêve

14 octobre 2017 – 4 mars 2018

 

Le musée départemental Matisse du Cateau-Cambrésis invite régulièrement des artistes contemporains pour faire vivre ses collections et instaurer des regards croisés qui entrent en résonnance avec les œuvres de Matisse, Herbin, MirÓ, Chagall, Giacometti…

Cette année, le musée propose une carte blanche, sur l’idée et l’importance du voyage dans l’œuvre de Matisse, à Alain Godon. Le voyage peut prendre différentes formes. Il est bien entendu physique comme celui entrepris par Matisse en 1930, de New York à Tahiti, mais s’entend également comme un cheminement dans les pratiques et une déambulation dans ses rêveries, dans de «nouveaux espaces cosmiques». Le voyage à Tahiti qui sert de support à cette exposition joua un rôle essentiel pour Matisse, engendrant notamment la création des papiers découpés quelques années plus tard.

Alain Godon découvre le dessin auprès de son oncle architecte dans le Nord-Pas-de-Calais, avant de saisir sa chance sur les trottoirs parisiens en devenant grapheur, adepte du Street Art. Poursuivant son voyage pictural en Angleterre avant de revenir en France à la fin des années 80, il développe un goût certain pour l’architecture urbaine.

Tel un grand rêveur qui a conservé ses yeux d’enfant, Alain Godon nous livre des œuvres simples en apparence mais dont la construction est bien plus complexe, dévoilant pour qui veut bien s’y plonger un univers particulier habitant des petites histoires du quotidien, révélant un imaginaire singulier qui partage avec Matisse la volonté d’apporter la joie et le bonheur.

A partir de la découverte d’un périple initiatique, effectué 77 ans auparavant par le maître des lieux, Henri Matisse, Godon nous entraîne lui aussi dans son «architecture du rêve».