2019 : une année placée sous le signe de l’innovation au Château de Vaux-le-Vicomte

En 2018, le Château de Vaux-le-Vicomte a signé sa meilleure fréquentation depuis son ouverture au public en 1968 avec 317 061 visiteurs (augmentation de 8% par rapport à 2017) 

Pour la saison 2019, le Château espère confirmer ces excellents chiffres en proposant deux nouveaux projets innovants à ses différents publics.

  • La création d’un parcours sonore immersif dès le mois de mai : deux parcours, pour les adultes et pour la famille, proposeront de revivre l’histoire de Nicolas Fouquet à travers un parcours sonore spatialisé qui se concentrera sur différents moments la vie du Surintendant de Louis XIV. Grâce à cette expérience technologique, mise en place dans un château en France pour la toute première fois, le visiteur entendra également l’ambiance sonore autour des personnages comme s’il était avec eux (chuchotements, froissements des costumes, bruits de vaisselle, claquements de portes, etc.) Pour permettre ce parcours immersif de “cinéma sonore”, des balises seront dispersées dans le château et communiqueront avec le casque du visiteur pour déclencher automatiquement les scènes au fil de la déambulation.
  • L’installation d’une œuvre d’art éphémère dans les jardins à la française au mois de juin : en remplacement des buis du Parterre des Boulingrins (malades et âgés), le Château de Vaux-le-Vicome a décidé d’installer l’œuvre d’art d’un artiste ayant participé à un appel à candidatures initié par la famille de Vogüé en 2018. Celle-ci épousera parfaitement le contour actuel des broderies, reflétera le ciel et sera visible pour une durée de cinq ans

L’exposition « Haute dentelle » s’exporte aux Pays Bas fin 2019

En 2018, la Cité de la dentelle et de la mode a proposé un coup de projecteur inhabituel sur son propre patrimoine, la dentelle tissée, une première depuis l’ouverture du musée il y a 10 ans. Aussi, l’exposition « Haute Dentelle » était-elle attendue ! Telle une photographie instantanée, elle porte son regard sur les usages contemporains de la dentelle dans la haute couture et le prêt-à-porter de luxe. Quatorze maisons de la scène française et internationale et une soixantaine de robe haute couture ont su ravir le public du 9 juin 2018 au 6 janvier 2019.
Ainsi avec plus de 25 000 visiteurs, le pari est réussi pour cette exposition exigeante, et ce succès s’inscrit dans les précédents des grandes monographies consacrées à Hubert de Givenchy en 2017 et Cristóbal Balenciaga en 2015.
Conférence professionnelle en présence des maisons Chanel et Valentino, ateliers dirigés par les artistes textiles tels Aurore Thibout et Vincent Richard de Latour, auront été des moments privilégiés et remarqués.

Fort de son succès, l’exposition va trouver place hors les murs l’an prochain. L’exposition s’exporte aux Pays-Bas. Du 16 novembre 2019 au 10 mai 2020, « Haute Dentelle » renommée « the Art of Lace » sera présentée au TextielMuseum de Tilbourg. 
De CHANEL à VUITTON en passant par IRIS VAN HERPEN, les grands noms de la couture seront présents dans une version réadaptée à ce lieu plus intimiste.
Sylvie Marot, commissaire indépendante, assure de nouveau le commissariat et la direction artistique de ce nouvel opus.
Sylvie Marot signait ici sa seconde collaboration avec la Cité de la dentelle et de mode. Son précédent catalogue d’exposition Anne Valérie Hash. Décrayonner, au titre éponyme de l’exposition qui s’est tenue à la Cité en 2016, a reçu le Grand Prix du Livre de Mode 2017.

Vidéo de l’exposition « Haute dentelle » présentée à la Cité de la dentelle et de la mode, à Calais, du 9 juin 2018 au 6 janvier 2019

Exposition Charles Filiger chez MALINGUE du 27 mars au 22 juin 2019

Galerie MALINGUE, 26 Avenue Matignon 75008 PARIS

Fidèle à son attachement aux artistes de l’Ecole de Pont-Aven et de l’entourage de Paul Gauguin, la galerie Malingue présente au printemps 2019 une exposition consacrée à l’œuvre trop méconnu de Charles Filiger (1863-1928).

Pour la première fois depuis près de 30 ans,un large panorama de la production de cet artiste rare sera offert aux amateurs et curieux (dernière exposition Filiger en 1990, au Musée d’Art Moderne de Strasbourg, et en 2006, à Quimper, une exposition explorait spécifiquement les rapports d’André Breton avec l’œuvre de Filiger).

Près de 80 œuvres de Filiger seront exposées– y compris les publications qu’il illustre – provenant de collections privées et de musées (Albi, Quimper, Brest, Saint-Germain-en-Laye) dont le magnifiqueJugement dernier de la collection Josefowitz, conservé à l’Indianapolis Museum of Art.

Grâce à André Breton, l’œuvre de Filiger est redécouverte, à la fin des années 40, à la faveur de l’exposition Gauguin et ses amis organisée par Maurice Malingue, – père de Daniel Malingue – à la Galerie Kléber à Paris. Aujourd’hui, Daniel Malingue et sa fille Eléonore présentent cette exposition, réunissant trois générations autour d’une passion partagée.

André Cariou, Historien d’art, Conservateur en chef du Patrimoine et ancien Directeur du Musée des Beaux-Arts de Quimper, est le commissaire de l’exposition. Il prépare parallèlement la publication du Catalogue raisonné de l’œuvre de Filiger ainsi qu’une édition commentée de sa correspondance (à paraître aux Éditions Locus Solus, mars 2019).

Des textes des historiens d’art Roland Recht et Jean-David Jumeau-Lafond apporteront leur analyse éclairante sur la place de l’œuvre dans le mouvement symboliste et plus largement dans l’art de la fin du XIXe et du début du XXème siècle.

L’exposition sera accompagnée d’un catalogue reproduisant chaque œuvre en couleurs. Poursuivant sa politique de soutien à un organisme de lutte contre le cancer, la galerie versera intégralement le produit de la vente du catalogue à l’association Vaincre le Cancer.

Immersion dans la colonie d’Arles fondée par Jules César

Du 8 février au 26 mai 2019 – Exposition “César et le Rhône. Chefs-d’oeuvre antiques d’Arles” au Musée d’Art et d’Histoire de Genève

La Saison antique au Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) s’ouvre avec l’exposition César et le Rhône. Chefs-d’œuvre antiques d’Arles. Elle présente un ensemble d’objets remarquables, exceptionnellement prêtés par le Musée départemental Arles antique (MDAA) et le musée du Louvre ainsi que par plusieurs autres institutions. L’exposition propose une immersion dans la colonie fondée en 46 av. J.-C. par Jules César. Parmi les pièces phare présentées figurent de nombreuses trouvailles faites dans le Rhône, dont le buste présumé du célèbre dictateur mis au jour en 2007.

FAN.92.00.1907. Poids. Bronze sur âme de plomb. Ronde-bosse.

Exposition Tal Coat au musée de Pont-Aven

Le Musée de Pont-Aven présente, en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec en Morbihan, une exposition temporaire consacrée à l’artiste Pierre Tal Coat, intitulée Tal Coat (1905-1985) – En devenir, du 1er février au 10 juin 2019.

Le parcours permanent du nouveau Musée de Pont-Aven présente la révolution artistique initiée par les théories de Paul Gauguin et Émile Bernard à la fin du XIXe siècle. Cette étape majeure ouvre la voie à de nouvelles esthétiques et notamment à l’abstraction, au XXe siècle. Une exposition rétrospective sur l’oeuvre de Tal Coat est l’occasion de valoriser un travail artistique trop méconnu du grand public.

Né à Clohars-Carnoët, près de Pont-Aven, Pierre Tal Coat, né Jacob (1905-1985), dit « Tal Coat », est fils de pêcheur. D’abord apprenti forgeron, une bourse lui permet de devenir brièvement clerc de notaire, à Arzano (Finistère). En 1924, il est mouleur et peintre sur céramique à la faïencerie Henriot. À Paris, il travaille à la manufacture de Sèvres et comme modèle à l’Académie de la Grande Chaumière. Après ces divers métiers, il devient artiste autodidacte. Au Louvre, il étudie l’art des grands maîtres des écoles françaises et italiennes du XVIème siècle, ce qui influencera son approche de l’espace. Henri Bénézit, jeune collaborateur puis directeur de la Galerie Fabre, est séduit par ses dessins et pastels. Ce dernier organise une première exposition en 1927. C’est à cette occasion que Pierre Jacob choisit le nom de TAL COAT (“front de bois”), afin d’éviter la confusion avec Max Jacob. Dès lors, il s’installe à Paris et rencontre notamment Félix Fénéon, Ernest Hemingway, Francis Picabia, les frères Giacometti, Gertrude Stein. Le portrait de cette dernière remportera le prix Paul Guillaume, en 1936.

En 1940, démobilisé, il part en Provence avec des amis artistes sur les pas de Cézanne. Son expression artistique prend alors un tour plus concis et ses compositions se construisent sur de grands rythmes. En 1957, il se fixe à Forges-lesbains (Essonne). Ses expositions se multiplient à travers le monde : Paris, Londres, New York, Berlin, Tokyo, etc. Il accompagne de ses dessins les poèmes d’André du Bouchet et, en 1968, reçoit le Grand Prix National des Arts. Une importante rétrospective lui est consacrée, en 1976, à Paris, au Grand Palais. Au contact de la nature tumultueuse des progressivement incorporée au paysage comme en témoigne la suite des Profils sous l’eau. Dans les années 50, sa peinture se libère tout à fait des conventions de la composition classique et de l’espace pictural hérité de la Renaissance. Les éléments semblent fusionner dans un même mouvement, toujours en expansion. Au début des années 60, Tal Coat s’installe à Dormont, non loin de Giverny, dans la vallée de la Seine. C’est là qu’il accomplira pleinement son oeuvre, après de profondes remises en cause qui déconcertent souvent ses contemporains, y compris ses plus fervents admirateurs. La liberté de peindre est à ce prix. Dans cette dernière période, il produit un ensemble d’oeuvres (peintures, dessins, gravures) qui n’ont aucun équivalent dans l’histoire de l’art et qui font de lui l’égal des plus grands. Cette exposition est organisée en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec, en Morbihan, qui conserve un fonds de 1200 oeuvres de Tal Coat dont plus de 400 gravures et 500 dessins.

Le Musée de Pont-Aven, par cette exposition, entend poursuivre son projet scientifique et culturel en approfondissant et diffusant la connaissance sur les artistes attachés à la Bretagne et imprégnés des théories modernes de l’art. Cette rétrospective permettra de présenter une sélection de 85 oeuvres (63 peintures, 19 oeuvres d’arts graphiques, 3 sculptures), certaines inédites, dont une grande partie provient du fonds conservé par le Conseil Départemental du Morbihan, de collections publiques et de particuliers. Un catalogue de 168 pages sera édité par Locus Solus pour l’occasion. Toutes les oeuvres de l’exposition y seront reproduites. La scénographie est réalisée par Éric Morin, auteur de nombreuses scénographies notamment au Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture et dans plusieurs musées et centre d’art de Bretagne.




Peindre dans la vallée de la Creuse, 1830 – 1930 / Exposition à l’Atelier Grognard

GUILLAUMIN Armand, La Creuse à Génétin, huile sur toile, 1906, 61 x 73 cm, ©Vincent Escudero, musée de Châteauroux

Du 1er février au 26 mai 2019, l’Atelier Grognard (centre d’art situé à Rueil-Malmaison, à 100m du Château de l’impératrice Joséphine), présente une toute nouvelle exposition sur l’importance du foyer artistique que fut la vallée de la Creuse entre 1830 et 1930. En effet, près de 400 artistes, venus de toute l’Europe, se sont rendus en Creuse durant ce siècle charnier pour l’évolution de l’histoire de l’Art.

La romancière George Sand participa grandement au rayonnement de la vallée de la Creuse. Tombée amoureuse de la région, elle y acheta une maison où elle invita tous ses amis artistes, faisant de ce lieu, un lieu prisé par les plus célèbres artistes parisiens.

De 1830 à 1930, la vallée de la Creuse accueillit donc tour à tour Jules et Victor Dupré, Théodore Rousseau, George et Maurice Sand, Claude Monet, qui y initia son principe des séries, Armand Guillaumin, qui y vécut pendant près de 30 ans, y formant des élèves, Francis Picabia, Clémentine Ballot et Paul Madeline.

L’Atelier Grognard propose donc à ses visiteurs de découvrir la vallée de la Creuse durant cette période fastueuse et l’influence que ce territoire a pu avoir sur le travail de ces artistes renommés et sur l’histoire de l’art de manière plus générale.

Visite de presse organisée le vendredi 1er février. Départ de Paris à 9h, visite guidée de l’exposition en présence de Véronique Alemany, commissaire scientifique, retour à Paris prévu à 12h.

JUSTE René, Moulin de la Folie, huile sur toile, circa 1920, 55 x 65 cm, Collection Christophe Rameix

La Piscine – Roubaix Printemps Algérien

l’Algérie de Gustave Guillaumet
du 9 mars au 2 juin 2019

La Piscine s’associe avec les musées de La Rochelle et de Limogespour rendre hommage à Gustave Guillaumet (1840-1887), gureessentielle de la peinture orientaliste du XIXe siècle. Grâce à des prêts importants consentis par de grandes collections publiques et privées, françaises et internationales, cette rétrospective inédite et prestigieuse – la première dédiée à l’artiste depuis 1899 – propose une véritable révélation de ce peintre naturaliste, éperdument épris des grands espaces et des habitants de l’Algérie aux premiers temps du joug colonial. L’exposition révèle de nombreuses œuvres méconnues, notamment des grands et ambitieux tableaux de Salons qui marquèrent leur époque, des toiles inconnues empruntées au riche fonds familial préservé et un superbe ensemble de dessins qui dévoile un véritable maître du trait.

Naime Merabet, Fenêtre sur l’Algérie
du 9 mars au 2 juin 2019

À l’occasion du Printemps algérien de La Piscine, il a semblé naturel d’inviter Naime Merabet à témoigner de son expérience chaleureuse et humaniste et à présenter son très beau travail de rencontres volées au cours de longues déambulations dans les rues de Medea. Ce compte rendu empathique frappe par sa belle énergie et son évidente sincérité. L’humain est là, au cœur de tout, et c’est un bonheur de découvrir dans ces clichés si bien construits un monde à la fois si proche et si singulier, un peu comme une vision sublimée de Roubaix qui, depuis quelque temps, est un nouveau territoire d’inspiration pour l’artiste.

Hommage à Claude Vicente
du 9 mars au 2 juin 2019

Né à Oran, Claude Vicente (1929-2017) est successivement l’élèvedes écoles des beaux-arts de sa ville natale, d’Alger et, en n, de Paris,dans les ateliers de Maurice Brianchon et de Raymond Legueult.L’hommage que La Piscine rend aujourd’hui à cette belle gure discrèteet réservée s’attache à l’évocation des passions de l’enseignant, du collectionneur et de l’artiste qui toute sa vie garda une part de luidans le souvenir de l’Algérie. Grâce à la compréhension de la llede Claude Vicente, l’ensemble de céramiques venues d’Algérie, associant des pièces spectaculaires et des témoignages d’une grande simplicité, est révélé pour la première fois dans son intégralité. L’autre volet de l’exposition présente le peintre et le graveur, intimiste par tempérament, qui associait l’expression d’une certaine impulsivité et d’une belle sensibilité à la rigueur revendiquée comme la marqued’une ré exion poussée et d’une forte maîtrise de soi. Après une première période figurative, solide et très construite, sa peinture attendu à l’abstraction sans jamais cependant renoncer totalement à un besoin de communication par l’expression, même ténue, du réel.


Bonne année !

Toute l’équipe vous souhaite une belle et heureuse année 2019 ! Découvrez nos événements : expositions, salons, anniversaires,… pour l’année à venir en téléchargeant notre programme ici !