Deux oeuvres pour le musée des beaux-arts de Calais

Dans le cadre de l’exposition CONQUETE URBAINE, Street Art au musée, présentée au musée des beaux arts de Calais, du 6 avril au 3 novembre 2019, deux artistes ont été invités à créer deux oeuvres spécifiquement pour l’exposition :
Le Musée des beaux-arts a commandé à Alëxone la création d’une fresque de 5×6 m : Alëxone, de son vrai nom Alexandre Dizac est un peintre et illustrateur français issu du milieu du graffiti, qu’il découvre au collège en 1988 grâce à son professeur d’arts plastiques. Né en 1976 à Paris, où il vit actuellement, dès 1990 il y signe des pièces de rue calligraphiques sous un autre nom, Œdipe. Puis en 2000, tout en développant sa technique sur une grande variété de supports (toile, papier, tissu bariolé, photographies, etc.) et fort de ses études de graphisme, il poursuit son exploration des territoires urbains avec ses personnages ou animaux surréalistes qu’il intègre à ses typographies stylisées. Sa palette de couleurs, vive et variée, le distingue parmi ses pairs. Reconnu sur la scène du Street Art internationale, l’artiste puise son inspiration dans les miniatures persanes, le hip hop et la bande dessinée, tout en mettant en exergue un humour décapant qui fait sa patte inimitable.
L’artiste Romain Froquet a quant à lui été invité à réaliser une anamorphose sur l’escalier intérieur du Musée des beaux-arts : Romain Froquet est un artiste-peintre autodidacte, né à Villeurbanne en 1982 et résidant à Paris. À l’âge de 18 ans, désireux de trouver sa voie, il se rend dans la capitale pour découvrir son architecture, les musées et les expositions. C’est là qu’il fait la connaissance d’une partie des membres du collectif du 9ème Concept, ce qui va marquer un important tournant dans sa vie. Ces derniers vont en effet lui donner les clés pour se lancer dans une carrière artistique. S’intéressant aux arts ethniques, urbains et africains, Romain Froquet va s’ins- pirer des éléments propres à ces divers courants pour peaufiner son propre style. Travaillant des heures durant en atelier, testant des techniques et effectuant des voyages pour nourrir son travail, il choisit finalement de se concentrer essentiellement sur la ligne : elle sera son fil conducteur pour exprimer ses émotions et étayer sa réflexion.