Un été en France /1 – Les expositions et événements de cet été à Paris et en Ile de France

Les Nocturnes – Parc Zoologique de Paris – Jusqu’au 12 août 2021, tous les jeudis, de 19h à 23h30

Du 17 juin au 12 août, les cinq biozones du Parc zoologique se dévoileront à la tombée de la nuit tous les jeudis soir. Une balade nocturne à faire en famille ou entre amis pour profiter d’un moment privilégié en plein air et observer l’activité des animaux le soir. Des animations et un espace dédié à la détente sur le parvis rendront l’expérience totalement immersive pour les visiteurs ! Et pour encore plus d’évasion et de découverte, trois soirées thématiques seront organisées, sur la biodiversité locale, les étoiles ou encore les chauves-souris !

Requiem pour les Barthélemy. Peintures et dessins d’Henri Landier – Musée de la Grande Guerre à Meaux – Jusqu’au 30 août 2021

Né en 1935, Henri Landier est un peintre-graveur figuratif au parcours artistique éloigné des tendances et des modes. Requiem pour les Barthélemy présente le travail de Landier inspiré par la Grande Guerre et le souvenir des récits de son ami Pierre Mac Orlan (2020 marque notamment le cinquantenaire de la mort de l’artiste Mac Orlan). Une trentaine d’œuvres de Landier, grands dessins au fusain à la simplicité tragique, mais également des peintures aux couleurs vives posées en aplat, seront présentées dans le parcours permanent du musée de la Grande Guerre.

Rendez-vous sauvage d’été : portrait d’une nature fascinante – Parc Zoologique de Paris – Jusqu’au 1er septembre 2021

Les vacances d’été se vivront en couleurs grâce à l’illustration qui en sera le thème principal. Parmi les invités de ce rendez-vous sauvage, Laurent Verron, qui a réalisé l’ensemble des visuels pour cette saison fascinante, et qui viendra à la rencontre des visiteurs pour dessiner en direct et échanger avec eux sur son travail et sa passion. Des ateliers créatifs et de nombreuses animations pour petits et grands seront proposés durant tout l’été (jauge limitée de participants).

Marc Riboud. Histoires possibles – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris – Jusqu’au 6 septembre 2021

Réalisée pour marquer l’entrée de l’œuvre de Marc Riboud dans les collections nationales, l’exposition présente environ 300 photographies de l’artiste. Elle montre pour la première fois un parcours complet de l’ensemble de son
œuvre, depuis son arrivée à Paris au début des années 50 jusqu’à ses dernières photographies en Chine vers 2005. L’exposition suit le photographe tout au long de cette deuxième moitié du 20e siècle. Ce sont 50 années pendant lesquelles il n’a cessé d’être habité par la passion de voir, de comprendre les êtres et le monde qu’il découvrait dans ses crises. Ce long parcours, dont une grande partie se déroule en Asie, permet aussi d’admirer son art de la composition, un art fait de juste distance, d’équilibre des lignes et des formes, qui font de chacune de ses images une invention visuelle.

Jardins d’Asie – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris – Jusqu’au 20 septembre 2021

L’exposition se propose d’explorer la thématique importante du jardin de l’Inde moghole au Japon en passant par la Chine. Chacun de ces pays a apporté une contribution particulièrement signifiante à l’art des jardins. Jardins princiers ou impériaux, jardins de temples, jardins de lettrés, jardins de thé, jardins imaginaires rêvés par les poètes, de Lahore à Kyoto, les distinctions typologiques et esthétiques ne manquent pas. Par-delà les impératifs climatiques, les singularités culturelles et les évolutions historiques, bien des éléments invitent cependant au jeu d’une approche synoptique des jardins d’Asie.

DRAWING POWER – Children of Compost – Drawing Lab Paris – Jusqu’au 30 septembre 2021

L’exposition Drawing Power – Children of Compost, imaginée par Joana P. R. Neves, directrice artistique de DRAWING NOW Art Fair, et réalisée en partenariat avec le Frac Picardie, explore la façon dont les artistes se saisissent du dessin pour représenter, agir et réfléchir sur les enjeux écologiques actuels. Du rassemblement de données à des interventions sur des sites, le dessin prend le rôle d’interface pour nous sensibiliser aux questions climatiques, pour proposer de nouvelles façons de vivre ensemble et même pour construire des philosophies d’interaction au sein d’écosystèmes.

Pierre Gatier (1878-1944). De l’élégance parisienne aux rives de l’Oise – Musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam – Jusqu’au 3 octobre 2021

Le musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq de L’Isle-Adam, en partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art (Inha), présente une exposition consacrée à l’œuvre gravé foisonnant et multiple de Pierre Gatier (1878-1944). Il s’agit ici de rendre hommage à un artiste en prise avec l’Histoire (la Belle Époque, la Première Guerre mondiale…) mais aussi un artisan passionné qui parvint à révéler toutes les potentialités expressives des différents procédés de gravure qu’il aborda. Trois périodes, illustrant aussi trois techniques dominantes et différents centres d’intérêts iconographiques, seront mises en lumière : de 1900 à 1914, les eaux-fortes et aquatintes en couleurs qui ont pour thème principal la vie élégante parisienne ; de 1915 à 1918, les linoléums qui traduisent la dureté des temps et marquent une rupture stylistique avec les œuvres précédentes (gravures en noir et blanc, trait plus dur), et enfin de 1922 à 1931, les pointes sèches et burins gravés uniquement au trait et en noir dans un style plus graphique, où l’on retrouve pour un temps les sujets de la vie parisienne, mais aussi et surtout les paysages du Val-d’Oise où Pierre Gatier réside de 1920 à 1929. Cette exposition rassemble environ 130 œuvres provenant de la collection du musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, du fonds ayant appartenu à Jacques Doucet (grand couturier et collectionneur avec lequel Pierre Gatier entretint des liens étroits), conservé à l’Inha et présenté pour la première fois au grand public, ainsi que des pièces en possession de la famille de l’artiste.

Carte blanche à Toshimasa Kikushi – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris – Jusqu’au 4 octobre 2021

Toshimasa Kikuchi est né en 1979 à Ehime au Japon. La carte blanche qui lui est dédiée présentera environ 20 œuvres sculptées en laque japonaise de l’artiste, ainsi que des objets mathématiques empruntés à l’Institut Poincarré et des photographies de Man Ray (MAM Centre culturel Georges Pompidou). Ayant d’abord copié les objets mathématiques obtenus à partir des équations shakespeariennes, dont ceux conservés à la Fondation Henri Poincaré à Paris, Toshimasa Kikuchi créé désormais des sculptures en laque traditionnelle japonaise défiant la pesanteur. Ses œuvres interrogent la notion de continuité entre les sciences dures et l’art dans un langage universel : les mathématiques.

Écrans partagés – La photographie après 31 ans de web, collectif Diaph 8 – Lavoir Numérique, Gentilly – Jusqu’au 10 octobre 2021

Exposition d’inauguration du Lavoir Numérique, Écrans partagés ouvre ainsi une première porte : celle de la photographie. Médium technologique inventé il y a presque 200 ans, la photographie est-elle toujours la même après 31 ans de Web ? Quelles nouvelles images naissent du Net ? Comment regardons-nous le monde à présent ? Pour tenter de répondre à ces questions, l’équipe du Lavoir Numérique s’est tournée vers Diaph 8, collectif d’artistes, penseurs et praticien.ne.s de la photographie, tous issu.e.s de la formation Photographie et Art Contemporain de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.

Des images et des hommes, Bamiyan 20 ans après – Musée national des arts asiatiques – Guimet, Paris – Jusqu’au 18 octobre 2021

20 ans après la destruction par les Talibans des deux bouddhas monumentaux de 38 et 55 m de haut (le 11 mars 2001) sculptés dans les roches des hautes falaises de Bamiyan en Afghanistan, le Musée Guimet a choisi de commémorer la destruction du site à travers une exposition présentant des œuvres archéologiques majeures retrouvées sur cette falaise afghane. Des photographies panoramiques du plasticien Pascal Convert éclairent la richesse de ce patrimoine de façon contemporaine. L’exposition rend hommage à Joseph et Ria Hackin, archéologues de Bamiyan et conservateurs du musée, disparus il y a 80 ans.

A table ! Le repas, tout un art – Musée National de la Céramique à Sèvres – Jusqu’au 24 octobre 2021

Il y a 10 ans, l’UNESCO classait au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité « le repas gastronomique des Français ». En effet, notre pays demeure, aux yeux du monde entier, celui où les habitants aiment se réunir tout au long de leur vie autour de tables joliment dressées pour pratiquer l’art de la conversation, du bien boire et du bien manger. L’exposition « A table ! Le repas, tout un art » invite le visiteur à découvrir l’histoire de cette pratique dans laquelle l’ensemble des Français se reconnaissent. Autour d’objets remarquables, aux formes et usages divers, l’exposition A table ! invite les visiteurs, à un voyage temporel gourmand, aussi beau que surprenant. Près de 1000 objets seront offerts à l’appétit des visiteurs dont environ 500 proviennent des collections de la Cité de la céramique.

Georges Bruyer. Graver la guerre – Musée de la Grande Guerre, Meaux – Jusqu’au 3 janvier 2022

Pour sa prochaine exposition temporaire, le musée propose une découverte de l’œuvre de Georges Bruyer (1883-1962) en traitant de ses orientations artistiques durant la Première Guerre mondiale. Peintre, graveur et céramiste, Bruyer a déjà acquis une certaine notoriété lorsque la guerre éclate. Mobilisé, il devient alors l’un de ces milliers de soldats-artistes jetés dans la guerre, combattant sur le front jusqu’en juillet 1915, blessé et évacué puis peintre missionné aux armées en 1917. L’évolution du travail de Bruyer en parallèle de son parcours d’homme et de combattant au cœur du conflit, est un exemple de la façon dont un artiste, tout en restant descriptif s’éloigne du simple récit du quotidien des soldats pour proposer une recherche plus importante d’effets décoratifs et une volonté plus marquée pour la construction graphique.

Domaine de Vaux-le-Vicomte, château et jardins

Vaux le Vicomte est le fruit de l’esprit créatif et passionné de Nicolas Fouquet, Surintendant des Finances du Roi Soleil. Trois des plus grands artistes du Grand Siècle : l’architecte Louis Le Vau, le jardinier André Le Nôtre et le peintre-décorateur Charles Le Brun, unirent leur génie pour bâtir un modèle dont la majesté et l’équilibre inspirèrent l’Europe entière pendant plus d’un siècle et reste inégalé. En 2021, Vaux-le-Vicomte célèbre le 400ème anniversaire de Jean de la Fontaine, en résidence pendant plusieurs mois pendant lesquels il a composé diverses pièces. L’année sera également marquée par le retour des soirées aux Chandelles, de la Journée Grand Siècle, et la mise en lumière du château pour les fêtes de fin d’année, bref tous les événements qui ont fait et font la renommée du château.